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Le Top 10 des surnoms du Joint à travers le monde

Amis de la feuille verte et amateurs de cônes, nous allons ici plonger dans un voyage à travers le monde pour découvrir comment le joint est surnommé aux différents coins du globe. Préparez-vous pour une session culturelle peu conventionnelle…

En France, on dit “pétard“.

Historiquement, un “pétard” était un petit engin explosif, comparable à une petite bombe ou un feu d’artifice. Ce mot vient de “péter” qui signifie “exploser” en français. Dans l’argot, le terme a pris un sens figuré, évoquant quelque chose de puissant ou qui a un impact fort.

Le glissement sémantique de “pétard” pour désigner un joint pourrait être dû à plusieurs raisons. D’une part, cela pourrait faire référence à l’effet percutant ou l’impact fort que peut avoir la consommation de cannabis. D’autre part, la fumée produite par le joint pourrait être comparée à celle produite par un petit explosif.

Aux USA, c’est simple et classique : “joint“. Pas de chichis, direct au but. Le mot “joint” est apparu pour la première fois dans le jargon anglais au 19ème siècle, où il signifiait à l’origine un endroit ou un établissement, souvent de nature discutable ou marginale, comme un bar ou une maison de jeu.
À partir du début du 20ème siècle, “joint” a commencé à être utilisé pour désigner une cigarette roulée à la main. Ce glissement de sens s’est produit à une époque où le cannabis commençait à gagner en popularité aux États-Unis, notamment dans les communautés de jazz. Le terme a probablement évolué pour inclure la cigarette de cannabis car ces cigarettes étaient souvent roulées à la main et pouvaient être considérées comme des objets “assemblés” ou “jointés”, d’où le terme “joint”.

En néerlandais, un joint se transforme en “stickie“. Ça sonne mignon, presque comme une sucrerie. Un petit stickie à Amsterdam, ça vous dit ? Plus sérieusement, ce nom semble être une anglicisation ou une adaptation du mot néerlandais “stick”, qui signifie “bâton” ou “bâtonnet”. Cette désignation fait probablement référence à la forme allongée et mince du joint, semblable à un petit bâton.

En Espagne, on roule des “porros”. Amusant, car “porro” peut aussi vouloir dire “poireau”. De la verdure, sous toutes ses formes, visiblement !

La Jamaïque, berceau du reggae, nous offre le “spliff“. Ça sonne juste parfait pour une session détente sur des rythmes de Bob Marley, vous trouvez pas ?

Le mot “spliff” est spécifique au jargon de la culture du cannabis, et il est particulièrement répandu dans les Caraïbes, en particulier en Jamaïque. La Jamaïque est célèbre pour sa culture du cannabis, en partie en raison de l’association de la plante avec le mouvement Rastafari, qui considère le cannabis comme une herbe sacrée.

En Allemagne, on va droit au but avec “Tüte”, qui veut dire “sac”. Un petit sac de bonheur, peut-être ?

Au Canada, c’est le “bat”. On ne sait pas trop d’où ça vient, mais ça sonne plutôt sympa, comme un appel à l’aventure dans les vastes étendues canadiennes.

En italien, “canna” signifie littéralement “roseau” ou “cane”. Vous voyez le truc ? Un roseau, c’est long, mince, un peu comme… exactement, un joint ! Il semble que les Italiens, connus pour leur amour de la poésie et de l’élégance dans la langue, aient choisi un mot qui évoque une image naturelle et tranquille.

En Australie, c’est “doobie“. Un mot qui a l’air de sortir tout droit d’une chanson des années 70. Léger, amusant et très Aussie.
Alors, même si ‘doobie’ n’est pas un mot purement australien, il a quand même trouvé sa place là-bas. Ce terme a probablement voyagé depuis les États-Unis, où il est apparu dans le milieu de la contre-culture des années 60 et 70. C’est un mot qui sonne cool, un peu fun et décontracté, parfait pour le style easy-going des Australiens. En gros, ‘doobie’ a le vibe parfait pour un barbeuc sur la plage ou une soirée détente entre potes. Un petit mot sympa pour une pratique relax, typique de l’esprit australien !

Au Brésil, on parle de “baseado“. Un mot qui sonne un peu mystérieux, non ?

Ce terme reflète la richesse et la couleur de la culture brésilienne. “Baseado” vient du mot portugais “basear”, qui signifie “baser” ou “fonder”.

Dans le contexte du joint, “baseado” pourrait faire référence à la “base” ou à la fondation nécessaire pour rouler un bon joint. C’est un peu comme si les Brésiliens disaient : “Voilà la base de notre moment de détente”.
Ce qui est cool avec “baseado”, c’est qu’il a une sonorité à la fois sérieuse et décontractée. C’est un mot qui porte en lui cette ambiance brésilienne : un mélange de sérieux quand il s’agit de préparer un bon joint, mais aussi beaucoup de décontraction et de plaisir dans sa consommation.


Et voilà, notre tour du monde des surnoms du joint est terminé ! Chaque terme est une fenêtre ouverte sur la culture et l’esprit d’un pays. Alors, la prochaine fois que vous en allumerez un, pensez à cette petite leçon de géographie cool et détendue !

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