L’atomiseur reconstructible – Ce qu’il faut savoir

Qu’est-ce qu’un atomiseur reconstructible ?

Visuellement très proche du clearomiseur, un atomiseur reconstructible désigne un matériel permettant de créer soi-même sa résistance suivant plusieurs types de montages. Ce système offre l’avantage d’opter pour le style de vape le mieux adapté à son profil, tout en réalisant de bonnes économies. Souvent proposé avec un diamètre de 22 mm, il est destiné à s’utiliser avec des Mods électroniques ou mécaniques.

Anatomie de l'atomiseur reconstructible

Anatomie de l’atomiseur reconstructible

  • Un pin de connexion, aussi dénommé pas de vis.
  • Une base communément appelée Bottom cap.
  • Un ariflow correspondant au système d’arrivée d’air.
  • Un plateau de montage.
  • Une chambre d’atomisation.
  • Un réservoir ou tank pour intégrer le e-liquide.
  • Une colonne d’air, soit la cheminée par laquelle circule la vapeur.
  • Un top cap désignant le couvercle de l’atomiseur.
  • Un embout buccal que l’on nomme plus généralement drip tip.

Pourquoi adopter l’atomiseur reconstructible ?

Si monter soi-même sa résistance peut sembler contraignant pour certains, ce système est pourtant très avantageux en termes d’expérience de vape ressentie. En effet, en créant sa résistance, vous aurez ainsi le choix de fabriquer celle collant le plus à vos aspirations de vapoteur. Production de vapeur ou rendu de saveurs, vous pourrez ainsi gérer à votre façon cette équation. Faire le choix d’un atomiseur reconstructible permet également d’élargir le choix de matériel, bien plus vaste que celui des clearomiseurs classiques.

D’un point de vue financier, l’atomiseur reconstructible marque également des points. A titre comparatif, une résistance prête à l’emploi coûte en moyenne entre 2 et 5 euros, sans compter le fait qu’elle devra être remplacée entre 2 et 4 fois par mois. Soit un coût à considérer plutôt conséquent pour des résistances. En fabriquant votre résistance, vous n’aurez besoin d’acheter que du coton et du fil résistif, soit le coût de quelques centimes. On vous laisse faire le calcul, la facture globale est tout de même bien plus avantageuse en adoptant l’atomiseur reconstructible.

Les plus manuels apprécieront en outre l’aspect ludique en réalisant ses propres montages, tel un véritable petit bricoleur. Vous rencontrerez également le plaisir de consommer ses propres créations, en les ajustant constamment pour qu’elles deviennent totalement en accord avec votre type de vapotage. Le DIY étant dans l’air du temps, c’est l’occasion ou jamais de suivre cette mode.

Comment utiliser un atomiseur reconstructible ?

Comme susmentionné, ne vous attendez pas à pouvoir débuter votre vape dès la réception de votre atomiseur reconstructible. Du temps devra être pris en amont pour la réalisation du montage de sa résistance. Un temps d’adaptation sera même requis avant de parvenir à un aboutissement réussi. Non pas que le montage soit très difficile à effectuer, il est juste nécessaire d’intégrer le bon coup de main.

Car en réalité, une résistance se monte plutôt facilement. Il suffit de couper un morceau de fil résistif, et de le tourner autour d’un axe dans l’optique de la création d’une spirale. Une fois fait, il vous faudra fixer cette première réalisation sur le plateau de montage. La procédure prendra fin après avoir ajouté un peu de coton et de remplir en e-liquide.

Plusieurs types de montages sont possibles à réaliser. Le plus fréquent, et donc le plus simple, est le micro-coil dont la technique repose sur plusieurs spirales se touchant entre elles. Pour les vapoteurs moins novices, il sera envisageable de créer au contraire des spirales espacées pour un rendu différent.

Les différents types d’atomiseurs

On dénombre aujourd’hui trois grandes familles d’atomiseurs reconstructibles, disposant chacune de ses propres caractéristiques. Pour vous permettre de vous y retrouver au moment de l’achat, voici de quoi éclairer vos esprits.

Atomiseur dripper - tout savoir

L’atomiseur dripper

Avec son aspect très minimaliste, ce type d’atomiseur reconstructible, aussi nommé RDA, empêche tout stockage de liquide de par son absence de réservoir. Le but étant d’imbiber généreusement le coton du dripper en e-liquide. Pour ne pas risquer le dry hit, vous aurez ainsi la seule contrainte de procéder à cette alimentation de façon régulière.

Cette technique permet une puissance bien plus élevée qu’avec un atomiseur comprenant un réservoir. En effet, en laissant couler en permanence le liquide du réservoir, le coton a tendance à se dessécher plus rapidement qu’il ne s’alimente en cas de trop forte puissance. Soit un risque plus haut de dry hit, que les vapoteurs tentent de réduire en retirant le tank pour amorcer manuellement leur résistance. Le dripper passe ainsi directement par cette étape : sa conception offre un accès rapide et simple à la résistance afin qu’elle soit alimentée en permanence manuellement.

L’autre avantage réside dans la bonne conservation du e-liquide. En le gardant dans un réservoir et non dans son flacon d’origine, le liquide se voit exposé en permanence à la chaleur ce qui peut altérer son arôme. Avec le dripper, votre e-liquide se repose dans son flacon, sans connaître de risques d’usures.

Ce type d’atomiseur reconstructible est généralement très apprécié des amateurs de gros nuages pratiquant le Power Vaping. Les adeptes de bon rendu de saveurs ne seront pas non plus en reste, puisque le dripper permet de décupler la restitution d’arômes. En outre, il est particulièrement adapté aux vapoteurs débutants, n’étant pas encore à l’aise avec la gestion de capillarité. L’alimentation en e-liquide de la résistance devra être très fréquente certes, mais elle sera bien plus aisée qu’avec les autres types de reconstructibles.

Atomiseur genesis - tout savoir

L’atomiseur Genesis

Comme son nom le laisse imaginer, le Genesis fut un des premiers atomiseurs reconstructibles du marché. Son système est semblable au dripper ; la chambre d’atomisation est située indépendamment du tank. Mais cette ressemblance se distingue par l’alimentation en e-liquide, localisée en Bottom-feed ou bien en Top-feed, soit en haut ou en bas de l’atomiseur. En cas de réserve de liquide en Bottom-feed, l’atomiseur ne disposera pas de cuve mais sera troué de façon à laisser les mèches de coton bien s’imbiber depuis le réservoir. Cette technique va permettre au e-liquide de remonter progressivement par capillarité jusqu’à la résistance. L’avantage est de bénéficier d’une vapeur beaucoup plus chaude qu’avec les autres types de réservoirs.

Si le Genesis est proposé en Top-feed, le tank sera percé d’un petit trou, prévu pour réceptionner la mèche en coton ou bien en fibre. Comme avec les Bottom-feed, l’alimentation en e-liquide va s’effectuer par capillarité. Et à l’inverse, la vapeur propulsée sera plus froide à cause de l’éloignement de la résistance du drip tip.

Le Genesis se situe entre le dripper et l’atomiseur à dépression, et dispose d’un accès au montage simplifié. La flexibilité qu’il propose offre l’opportunité d’ajuster constamment la puissance via l’alimentation manuelle de la résistance. Aussi, la restitution des arômes est améliorée grâce à une bonne préservation du e-liquide, celui-ci étant relativement éloigné de la résistance.

Ce type d’atomiseur est principalement destiné aux vapoteurs habitués au reconstructible. Les débutants pourraient effectivement être rapidement perdus par la manipulation essentiellement manuelle du Genesis. Réaliser ce type de montage ne s’improvise pas, c’est pour cela qu’il est recommandé de débuter avec un système moins flexible pour apprendre au fur et à mesure les rouages de cette méthode de fonctionnement.

L’atomiseur tank

L’atomiseur tank, également appelé atomiseur à dépression ou encore RTA, est sans conteste le plus courant sur le marché. Comme son nom l’indique, l’alimentation en liquide est réalisée au sein du réservoir via une technique de dépression. Pour faire clair, après l’action d’aspiration depuis le drip tip, l’air va en partie se vider de la chambre d’atomisation. L’airflow et le réservoir subiront ensuite un appel d’air, entraînant un vide qui aspirera le liquide du réservoir pour l’amener vers la chambre. La résistance est alimentée, et le vapotage peut débuter. Cette méthode permet à la résistance d’être bien mieux alimentée qu’avec un tank classique. Grâce à cette alimentation accrue, la vapeur délivrée se veut beaucoup plus dense et riche en saveurs. Pour parvenir à ce résultat, il est primordial de doser avec précision le coton prévu pour absorber l’écoulement du e-liquide. En intégrant un coton trop léger, vous pourrez rencontrer des problèmes de remontées de liquide, et inversement, en cas de coton trop imposant, vous pourrez subir le dry hit. Il est ainsi essentiel de réaliser un montage précis pour profiter d’une expérience de vape optimale.

Avec l’atomiseur tank, vous pourrez bénéficier de trois types de montages différents :

  • Micro-coil : il s’agit d’une mèche en coton coincée entre plusieurs spires serrées.
  • Mesh : ce système consiste en l’intégration d’une mèche sous forme d’un tissu nommé Mesh. Ce montage porte communément le nom de Genesis.
  • Fibre de silice : ce montage fonctionne avec des spires non serrées, dont la forme est similaire à celle d’une petite corde blanche.

L’atomiseur tank sera idéal pour les vapoteurs en recherche de puissance, de liquide consistant ou pratiquant la vape à haute fréquence. Mais l’intérêt premier est de pouvoir ajuster à l’infini le montage de l’atomiseur pour qu’il colle au plus près de ses attentes.

Comment choisir son atomiseur reconstructible ?

Tous les atomiseurs reconstructibles du marché ne seront pas forcément adaptés à votre profil de consommation. C’est pourquoi il est essentiel de bien réfléchir quant à celui le plus en accord avec votre style de vape.

En termes d’expérience, les vapoteurs débutants seront plus à l’aise avec les atomiseurs dripper (ou RDA). Ce type d’atomiseur vous permettra de vous faire la main avant de passer sur du matériel plus ardu à manipuler. Mais il est tout à fait possible de commencer sur des atomiseurs tank (ou RTA) si le montage ne vous fait pas peur. Rien n’est proscrit, tant que les méthodes de montages sont bien intégrées.

En plus de ces aptitudes avec le montage, il est tout autant nécessaire de choisir son atomiseur reconstructible en fonction de ses éléments internes.

Le plateau de montage

Un plateau de montage est un critère important, surtout pour les atomiseurs tank où le montage s’effectue de façon manuelle. Vous trouverez sur le marché des plateaux plus ou moins larges, ne facilitant pas toujours une réalisation de qualité. Un plateau étroit sera ainsi moins accessible qu’un plateau plus large. Pour un premier achat, il est hautement recommandé de se tourner vers ce dernier afin d’assimiler une bonne expérience en montage, pour vous tourner ensuite vers des plateaux de montages plus complexes.

La contenance

Un atomiseur tank dispose en général d’une excellente contenance, pouvant atteindre jusqu’à 6 ml. Avoir une bonne contenance permettra d’acquérir une autonomie suffisamment grande pour vapoter plusieurs heures sans risque d’être en panne de liquide. Un critère essentiel quant à une expérience de vape agréable et non frustrante.

Le remplissage

Chaque atomiseur reconstructible possède un système de remplissage, soit en Bottom-feed (par le bas) soit en Top-feed (par le haut). En optant pour un remplissage par le bas, qui s’effectue par un dévissage de la base, la praticité se voit moins aisée, surtout lors de vos déplacements. Le remplissage par le haut tend à se populariser grâce à son aspect beaucoup moins contraignant.

L’airflow

Le rendu de vapeur et la restitution des saveurs sont en grande partie provoqués par le système d’airflow intégré dans l’atomiseur reconstructible. Plus le débit d’air sera ouvert, plus la vapeur sera importante, mais les saveurs elles seront moins riches. Qui dit beaucoup d’air, dit forcément grande consommation en e-liquide. Il faudra ainsi veiller à toujours se balader avec un flacon plein pour remplir le réservoir à tout moment. Et inversement, plus l’airflow sera serré, plus la vapeur sera légère et les saveurs chargées. L’idéal est ainsi d’opter pour des atomiseurs reconstructibles disposant d’un airflow réglable, afin de pouvoir ajuster le débit d’air selon vos attentes de vapoteur.

A l’instar des autres types de matériels, il est essentiel de choisir son atomiseur reconstructible en fonction de ses habitudes et attentes de vape. Pour cela, il est utile d’identifier si vous êtes adeptes d’inhalation directe ou indirecte.

Inhalation indirecte

Pour rappel, l’inhalation indirecte consiste à aspirer la vapeur avant de l’ingérer. Ce type d’aspiration est plutôt étroite et ne nécessite pas l’utilisation d’un atomiseur doté d’un fort airflow.

L’inhalation indirecte sera envisageable avec un plateau destiné à l’intégration d’une seule résistance et avec l’association d’ un drip tip muni d’une ouverture relativement serrée. Ce type d’aspiration favorisera la restitution des saveurs grâce à une puissance légère entre 12 et 22 watts. En termes de résistances, il est conseillé d’opter pour une valeur comprise entre 0.9 ohm et 2 ohms, voire pour du 1.2 ohm ou 1.5 ohm.

Inhalation directe

Avec l’inhalation directe, l’idée est d’intégrer une grande quantité de vapeur directement dans les poumons. Ce type d’aspiration est possible sur du matériel disposant d’un airflow important.

Les atomiseurs dotés d’un plateau double coil seront nécessaires pour profiter de l’inhalation directe. Les plateaux en simple coil composés de plusieurs plots supportant des fils résistifs larges ou épais seront également envisageables. La particularité de ce type d’aspiration est de fonctionner avec un matériel puissant, pouvant propulser plus de 35 watts, ainsi qu’avec des résistances inférieures à 0.5 ohm.

Un atomiseur reconstructible doté d’un airflow très important et d’un drip tip très large, sera un excellent choix pour bénéficier des vertus de l’inhalation directe. Gros nuages de vapeur et rendu moindre en saveurs seront ainsi de mises.

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